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L’A88 avance

Par |2017-03-13T11:30:50+01:0029 juin 2009|Orne|

Une journée particulière, une page d’histoire qui s’ouvre ! Avec le lancement du viaduc de l’Orne, c’est l’A88 qui devient, plus que jamais, une réalité ! Seize mois seulement nous séparent maintenant de l’inauguration [...]

Emprunt national : une vielle idée qui appelle de nouvelles pratiques !

Par |2017-03-13T11:30:50+01:0028 juin 2009|Economie & Finances|

emprunt_d__etat.jpg A Bercy, en Mars 2003, au moment où la croissance menaçait de devenir négative, j’étais ministre du budget. Le sol se dérobait sous nos pieds. Je me souviens avoir alors envoyé une note personnelle au Premier Ministre, Jean-Pierre Raffarin, un dimanche soir. Tombée aujourd’hui dans le domaine public, je crois pouvoir la publier. Elle n’a jamais connu de réponse d’ailleurs. Pourtant, plus de 6 ans après, je n’en renie pas un mot ! Oui, la crédibilité d’un gouvernement se mesure d’abord dans sa capacité à maîtriser la dépense plus que dans son génie à l’inventer. Oui, toutes les dépenses de fonctionnement sont « plafonnables » en euros courants, dès lors qu’on le décide. Encore faut-il le croire pour le vouloir et en conséquence le pouvoir. Oui cette pratique consiste tout simplement à garantir aux Français que l’on s’engage à ce que leur sphère publique ne leur coûte pas un euro de plus que l’année précédente. J’y évoque l’idée de lancer un grand emprunt, sans intérêts, exonéré de droit de succession ! J’y souligne la portée symbolique forte. Considérant que chaque épargnant français accepterait sans doute de prêter un peu de ses économies à son Pays pour alléger le fardeau de la dette transmise à ses enfants.
Je conserve le souvenir de discussions homériques avec le corps incroyablement expert des hauts fonctionnaires de Bercy qui m’instruisaient du caractère désuet et contraire au droit européen de mon idée.

Gérard Larcher dans l'ORNE

Par |2017-03-13T11:30:51+01:0026 juin 2009|Orne|

Natif de Flers, Gérard Larcher, président du Sénat était l'invité d'honneur de l'Assemblée générale des Maires de l'Orne qui s'est tenue ce matin à Mortagne-au-Perche. Dans une ambiance conviviale mais studieuse, le [...]

Etat de crise et crise de l’Etat (II)

Par |2017-03-13T11:30:51+01:0024 juin 2009|Economie & Finances|

Ouragan.jpg.bmpDans un premier billet, le 21 juin, j’expliquais que le fait générateur de la crise trouvait son origine les politiques de relance conduites menées par les Etats dans la première moitié des années 2000. Le fait déclencheur avait été la hausse des matières premières imputable à la croissance mondiale. Voici le second billet qui explique comment la croissance par la relance s’est autodétruite par le surendettement.

Donc, l’augmentation du prix des matières premières va provoquer la crise. Premier effet : elle conduit ipso facto à pénaliser la demande intérieure, puisque le pouvoir d’achat utilisé pour payer plus cher les importations ne peut plus l’être pour la production intérieure. Dans le même temps, les Banques Centrales haussent leurs taux d’intérêt pour contrer les tensions inflationnistes. Ainsi, les USA vont passer d’un taux de « base » de 1% en 2004 à 5,25 % en 2006. Pour nombre d’emprunteurs américains, c’est une augmentation forte de leurs échéances de prêt. Pour exemple, l’échéance mensuelle d’un prêt de 100 000 € augmenterait à ce régime de 250 € ! Dans ces conditions, les défaillances d’emprunteurs s’accroissent, entrainant une augmentation des ventes sur le marché immobilier tandis que les acheteurs se raréfient ... entraînant la baisse des prix du marché !

Qui a le droit ? D’faire ça à des enfants qui croient vraiment c’que disent les grands ?

Par |2017-03-13T11:30:52+01:0022 juin 2009|Tribunes Libres|

La crise qui a bon dos ! Elle semble justifier des dérives inédites de déficits publics, l’accumulation de montagnes de dettes inconnues, même aux lendemains des pires conflits mondiaux. Et pourtant certains sujets de dépenses exponentielles restent tabous puisque le corps politique, toutes sensibilités confondues, n’a pas le courage de les aborder de face, avec un esprit de consensus qui soit à la hauteur de l’histoire et des défis qu’ils nous lancent !

Au train où vont les choses, l’endettement insensé, et les déficits non maitrisés, vont générer une dette dont les simples taux d’intérêts consommeront les seules richesses distribuables aux Français pour survivre. La compétitivité de nos entreprises sera anéantie et le pouvoir d’achat des ménages s’effondrera. L’évidence crève les yeux, mais le doux rêve de l’Expert qui sait tout, il est vrai, atténue les angoisses. Quatre principaux scénarios sont pourtant envisageables : l’inflation ! Moyen de ruiner les épargnants français. De faire fuir les prêteurs étrangers. Machine infernale impossible à arrêter lorsqu’elle est lancée. Et probablement exclusion de l’Euro, notre monnaie unique.

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