Le récit de la campagne pour la Présidence en 2004 est enfin disponible !
Rappelez-vous ! Dans un précédent billet, je vous proposais de relire le très amusant récit de la campagne pour la Présidence en 2004. Suite à plusieurs remarques de nos amis bloggeurs, j'ai retiré [...]
Cette expression (sans rapport avec la chanson de Gainsbourg!) décrit parfaitement la situation de deux personnes qui connaissent temporairement des difficultés pour se comprendre. Nulle ombre n'existe pour autant dans leur fidélité amicale. Cependant leurs idées divergent. C'est précisément ce qui m'arrive avec le Président Nicolas Sarkozy. J'estime nos relations personnelles intactes, du moins je l'espère, mais il devient de plus en plus difficile de nous entendre sur la meilleure stratégie à tenir sur l'économie et les finances publiques. Or en démocratie, est-ce un crime de jouer la transparence ? La vérité crue, hélas, est que les Présidents François Mitterrand et Jacques Chirac ont trop laissé filer la dépense et se sont retrouvés dans la triste situation de devoir augmenter les prélèvements. Si ces dépenses avaient financé des actifs matériels (grandes infrastructures) ou immatériels (R & D), rien ne serait grave. Mais la catastrophe est d'avoir accumulé une telle dette pour... financer des dépenses courantes! Voilà une attitude inqualifiable à l'endroit de la génération suivante. Le dire est-il devenu une insulte en France? Pire, une trahison ? Si vous appartenez au système politique devez-vous vous taire sur ce sujet, et en devenir le complice ? C'est pourquoi, je me permets respectueusement et fidèlement de dire au Président Sarkozy : Non ! Cela ne peut plus continuer comme avant et 

L'histoire du financement du RSA illustre, jusqu'à l'excellence, la couardise idéologique de la droite française. En vertu d'une croyance ancienne dans les vertus de l'économie administrée, celle-ci a adopté, voici un an, un texte célèbre (TEPA) supposé créer un choc de croissance. On sait ce qu'il en est advenu : la décroissance ! Pourtant, qui ne sait désormais qu'en économie ouverte, la croissance est certes nationale, mais elle est surtout européenne et plus encore mondiale.