"Versailles, j’y étais, j’en étais", la leçon de Pierre Fauchon
A signaler la très belle tribune du Sénateur Pierre Fauchon parue dans le Figaro samedi dans laquelle il livre une belle leçon sur la portée du travail parlementaire qui sera accompli aujourd'hui [...]



Il ne reste quasiment plus que les socialistes alençonnais pour croire que l'intercommunalité est sans effet sur les élections municipales. Cela en est un enjeu pourtant évident.
Voilà plusieurs semaines que je m'interrogeais sur l'opportunité de demander un rendez-vous au Président de la République à propos des questions économiques et sociales. Mon ami Nicolas Baverez m'a devancé. En lisant
"Ils font, font, font. Des déplacements, des émissions de télé, des discours, des choses à ne pas faire, des rencontres, des erreurs, des repas, des mesures, des livres aussi, des programmes, des sourires. Ils font tout ça au pas de charge. Ils en sont fiers. C'est si bien d'aller si vite. (...) Mais est-ce que ce n'est pas aussi le sens de la vie, approché uniquement dans des silences et des solitudes que l'on abandonne ainsi sur le bas-côté ? Yasmina Reza a écrit avec « L'aube le soir ou la nuit », un magnifique récit sur le temps. Car " ils ", ce sont les hommes politiques, les hommes d'action, les hommes tout court. (...) Les hommes assez fous pour entrer en lutte contre le temps. Yasmina Reza a suivi Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle. Elle a suivi non pas le futur président de la République mais l'être humain. La dramaturge saisit à la perfection comme dans tout son théâtre, le décalage entre personne et personnage. Elle a bénéficié d'une totale liberté pour écrire son portrait. « L'aube le soir ou la nuit » est un récit original, désopilant, mélancolique, intime. Nicolas Sarkozy représente l'homme exacerbé. Il est le centre névralgique d'une constellation de figures masculines.