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Les effets collatéraux de l’intercommunalité sur les municipales

Par |2017-03-13T11:36:07+01:0025 février 2008|Fiches de lecture|

Il ne reste quasiment plus que les socialistes alençonnais pour croire que l'intercommunalité est sans effet sur les élections municipales. Cela en est un enjeu pourtant évident. La lecture du Monde du 21 Février, traitant de Dijon publie un papier signé Luc Bronner sous le titre "les effets collatéraux de l'intercommunalité". Il relate une thèse qu'il qualifie d'iconoclaste. Si les clivages entre la droite et la gauche tendent à s'affaiblir, ce n'est pas seulement à cause de l'effondrement des idéologies, de la crise des partis ou de la mondialisation. Si ces clivages en prennent un coup, c'est notamment parce qu'il existe des assemblées comme celle de ce 7 février : 62 hommes et 20 femmes, conseillers municipaux et maires, délégués par leurs communes pour gérer la communauté d'agglomération de Dijon, qui concerne 49 % de la population de Côte-d'Or.

Une élection peut en cacher une autre !

Par |2017-03-13T11:36:08+01:0023 février 2008|Communauté Urbaine|

Tel est bien le cas des élections municipales. Le hasard, découvert à l'instant grâce à Google, fait que le quotidien Ouest-France publie ce jour deux articles qui traitent de ce sujet, l'un me concernant sous le titre « Alain Lambert fait campagne pour l'agglo » et l'autre concernant Claudy Lebreton, Président de l'Association des Départements de France, sous le titre « On n'élit pas seulement un maire mais un patron d'agglo ».
Lui est de gauche. Moi de droite. Pourtant, on ne sent pas grande différence d'approche entre nous. Comme quoi ceux qui m'accusaient hier soir « d'instrumentaliser » l'intercommunalité ne faisaient que de la petite politique locale. Ceux qui essaient de réfléchir en toute bonne foi au devenir de nos institutions locales et à la manière de rendre les élections à l'intercommunalité plus démocratiques recherchent ensemble, au delà de leurs appartenances partisanes, des solutions pratiques raisonnables.

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