Présidence du Sénat. Pourquoi pas des primaires télévisées ?
Pour l'élection du Président du Sénat, le Groupe UMP semble tenir à l'organisation de primaires. Je suis, pour ma part, très réservé sur cette démarche. Celle-ci devrait, selon moi, se tenir nécessairement [...]

Cette expression (sans rapport avec la chanson de Gainsbourg!) décrit parfaitement la situation de deux personnes qui connaissent temporairement des difficultés pour se comprendre. Nulle ombre n'existe pour autant dans leur fidélité amicale. Cependant leurs idées divergent. C'est précisément ce qui m'arrive avec le Président Nicolas Sarkozy. J'estime nos relations personnelles intactes, du moins je l'espère, mais il devient de plus en plus difficile de nous entendre sur la meilleure stratégie à tenir sur l'économie et les finances publiques. Or en démocratie, est-ce un crime de jouer la transparence ? La vérité crue, hélas, est que les Présidents François Mitterrand et Jacques Chirac ont trop laissé filer la dépense et se sont retrouvés dans la triste situation de devoir augmenter les prélèvements. Si ces dépenses avaient financé des actifs matériels (grandes infrastructures) ou immatériels (R & D), rien ne serait grave. Mais la catastrophe est d'avoir accumulé une telle dette pour... financer des dépenses courantes! Voilà une attitude inqualifiable à l'endroit de la génération suivante. Le dire est-il devenu une insulte en France? Pire, une trahison ? Si vous appartenez au système politique devez-vous vous taire sur ce sujet, et en devenir le complice ? C'est pourquoi, je me permets respectueusement et fidèlement de dire au Président Sarkozy : Non ! Cela ne peut plus continuer comme avant et
Jean-Yves Larraufie, Benjamin Huteau sont ingénieurs-élèves en troisième année de la formation des Corps Techniques de l'Etat à l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris. Ils ont rédigé un mémoire sur les pays nordiques, et en particulier la Suède, dans le cadre de leur projet de fin d'étude. Vous pourrez lire la note de dix pages qui est une ébauche du mémoire sur lequel ils avaient bien voulu me consulter. Ils me font aujourd'hui l'immense honneur de m'offrir 