La flexibilité n’est pas la précarité !


L'interview réalisée sur RFI hier matin résume bien ma pensée sur l'opération en cours et je vous propose de vous y reporter si vous y avez convenance et de me faire part [...]








Lire l'article de MARC DURIN-VALOIS sur les sites du Figaro Magazine [lien caduque] et de TOPCHRETIEN.COM et TOPINFO [lien caduque], posté ce jour.
C'est dans Le Monde de de ce soir. Il est bon qu'une personnalité de son niveau et de son courant de pensée s'exprime sur ce sujet qualifié par lui même d'essentiel. Je partage la quasi totalité de ce qu'il écrit, aussi me limiterais-je à quelques considérations complémentaires.
... de l'Italie, de la Grande Bretagne. Et bientôt celui de l'Allemagne ? Il semble que les capitaux étrangers sont aujourd'hui devenus un moteur de l'économie chinoise. Pourtant, ils ont un régime communiste. [...]
Rapport Pébereau sur la dette. - Vous êtes nombreux à m'interroger sur mon sentiment personnel, à la fois comme membre de la Commission et comme politique. Le travail parlementaire en flux tendu jour et nuit sur le budget 2006 et le collectif 2005 rend impossible de vous poster régulièrement des billets d'impressions sur ces moments pourtant forts de nos finances publiques.
Le rapport présenté par Michel Pébereau sur la dette constitue l'évènement de la chronique financière du jour. Pour avoir participé aux travaux, je dois dire que nous avons, chacun avec nos sensibilités, [...]
Michel PEBEREAU a remis son rapport à Thierry BRETON ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie ce matin à 8h30, clôturant ainsi la mission qui lui a été confiée sur la dette de la France.
Le ministre s'exprimera sur ce sujet lors d'une conférence de presse aujourd'hui à 14h00 (hôtel des ministres à Bercy), avec Michel PEBEREAU
http://www.minefi.gouv.fr
Thierry Breton, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, et Dominique Perben, ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer ont sélectionné les acquéreurs pour les participations détenues par l'Etat et l'établissement public Autoroutes de France dans les sociétés concessionnaires d'autoroutes Autoroutes du Sud de la France (ASF), Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et Sanef.
Non pas à Luxembourg, ni même au Grand Duché. Mais au Palais du Luxembourg où nous avons débattu tout le week-end de la Loi de Finances pour 2006. Nous aurons consacré plus [...]
Le Figaro de ce jour nous informe que le Trésor et Euronext lancent un marché secondaire des emprunts d'Etat, aux caractéristiques identiques aux marchés actions. Je m'en réjouis car, pendant 2 ans à Bercy, j'ai, sans succès, suggéré cette idée. C'était, me disait-on, impossible à l'époque. Incompatible au plan communautaire. Et totalement désuet !
S'il est un sujet qui ne devrait pourtant pas donner lieu à controverse c'est bien celui-là ! Après 30 années successives de déficits publics, qui pourrait croire que nous ayons pu échapper à l'accumulation d'une montagne de dette ? au surplus, attendu les alternances politiques systématiques choisies par les Français, pendant toute cette période, la responsabilité politique ne peut être que partagée. D'ailleurs, la question de cette responsabilité me semble également à méditer. Car, enfin, comment un peuple libre donc responsable et éclairé peut-il demander toujours plus de dépenses, toujours moins d'impôts, le tout avec des comptes à l'équilibre ? Même le simple bon sens se révolte face à de tels raisonnements. La seule vraie question est donc de savoir comment on sort de cette spirale infernale. Pour appartenir, comme Didier Migaud, à la Commission de la dette présidée par Michel Pébereau, nous sommes tenus à la confidentialité, et je n'ai donc pas l'intention de la violer. Et parler de chiffres, pour beaucoup, connus de tous. Ils doivent simplement être rapportés aux périmètres qu'ils couvrent, attendu le caractère totalement pulvérisé de nos comptes publics. Plus intéressante sera la question de savoir comment réveiller l'opinion publique. Comment lui présenter la situation de notre endettement comme SON problème et pas seulement celui des dirigeants politiques ? Comment appeler les générations actuelles à assumer leur responsabilité face aux générations suivantes ? Comment expliquer avec des mots de tous les jours ce que veut dire : soutenabilité de nos finances publiques ? Faudra-t-il susciter une inquiétude pour éveiller l'attention, au risque de freiner la consommation qui s'accommode mal des peurs ? Au contraire trouver les mots justes pour expliquer que la situation est difficile mais pas désespérée et que la solution dépend de la bonne volonté de l'effort de tous. Il faudra, en tous cas, ouvrir des pistes crédibles de redressement et faire en sorte, si possible, qu'elles soient admises et soutenues par tous. Qu'une forme d'adhésion collective y souscrive. J'espère qu'à l'image de la LOLF un consensus bipartisan se dégagera pour retrouver les marges de manoeuvre dont notre pays a absolument besoin pour retrouver une ambition crédible et jouer son rôle dans le concert du monde.