Suez – Gaz de France : Essayer de rendre simple ce qui a été inutilement compliqué



Sur les 18 pays de l'Union Européenne qui disposaient en janvier d'un salaire minimum légal, le Luxembourg arrivait en tête avec 1.503 euros par mois ; la Lettonie était en queue avec 129 [...]
L'annonce ce soir de l'acceptation par Arcelor de l'offre de rachat par Mittal est une démonstration supplémentaire de la prudence que feraient bien d'adopter les dirigeants politiques lorsqu'ils se mêlent de vouloir [...]

Jusqu'à présent, mes billets ont traité de la dette publique financière, celle clairement identifiée par un nominal du à un créancier. Cependant, les générations à venir auront également à assurer une dette latente constituée par les retraites. De par le choix du législateur de 1945 d'une retraite par répartition, clairement réaffirmé par la loi Fillon de 2003, chaque actif acquiert jour après jour par ses cotisations une créance sur la Collectivité, qui sera honorée à son départ en inactivité sous forme d'une prestation reçue tout au long de sa vie restante. A ce titre, le récent rapport Pébereau estime les retraites des fonctionnaires, grosso modo avec les réserves d'usage, équivalentes à une dette représentant 70 % du PIB, en valeur actualisée. Sans rentrer dans les détails, l'actualisation consiste à calculer le capital qui, placé aujourd'hui, permettrait d'honorer les échéances à venir. Les générations à venir devront également prendre en charge les retraites du secteur privé, représentant sans doute (faute de chiffres précis) en valeur actualisée un montant au moins comparable. Au total, l'ensemble de la dette, financière et latente, représente donc plus de 200 % du PIB ! C'est donc de façon très légitime que les jeunes peuvent s'inquiéter de leur solvabilité à venir. Ceci dit, concernant le système de retraite, la situation est améliorable car ses défauts peuvent être en partie corrigés.

Cela étant, comme je le disais hier, dans un billet précédent, c'est en masse salariale que je préfère raisonner. Aucun Français ne se pose la question de nombre de fonctionnaires en France. Ce que chacun souhaite, c'est connaître l'étendue des services qui lui sont garantis en matière d'éducation, de sécurité, de santé, de culture etc. Et le coût précis de ces services. La variation des ces coûts d'une année sur l'autre. Car il les paie comme usager et comme contribuable et on ne lui avoue pas assez qu'il en renvoie, sans le savoir, pour partie, le paiement à ses enfants par la dette.

C'est une idée avancée par Jean Arthuis, ancien Ministre des Finances, Sénateur, et Président de la Commission des Finances du Sénat, dans une Interview courageuse qu'il a donnée le 1er Juin [...]
Paraît ce jour dans le Figaro une ITW que j'ai donnée à Nicolas Barré suite à son voyage au Canada sur le thème du redressement des finances publiques. Nos amis canadiens s'étonnent [...]









