« Sommation » à mes amis technocrates !!!

J'estime que cette absence de réponse constitue une atteinte grave à la démocratie et notamment à l'article 15 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen : " La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ".
			
					
 Les puissances privées dans le monde sont infiniment plus grandes que les puissances publiques. Le paradoxe est de voir ces dernières, déjà endettées jusqu'au cou, voler au secours des premières. Avec quel argent ? Avec celui des contribuables déjà beaucoup sollicités. Certes, ce n'est pas sans raison car les établissements financiers, après plusieurs années d'acrobaties, sont au bord de l'apocalypse. Sans eux on imagine mal comment s'organiserait le financement de nos économies. Est-ce cependant une raison pour leur délivrer, les yeux fermés, cautions et garanties en tous genres afin de poursuivre leur activité ?
 La panique qui saisit la planète financière ce week-end place nos dirigeants politiques en position schizophréne : d'une part ils ne doivent surtout pas, à la panique des marchés, ajouter celle des épargnants ! D'autre part ils doivent sauver les apparences en laissant croire qu'ils peuvent résoudre la crise !
 Après une semaine qui a vu les Bourses européennes s'effondrer sous les coups de boutoir de la crise financière venue des Etats-Unis, nos compatriotes se sont pris à rêver d'une proposition de fonds européen de sauvetage des banques, plus ou moins proposée par la France.

Mais que se passe-t-il chez les banquiers américains ? Dans un précédent billet, je mettais en place les mécanismes du jeu de domino. Crise de confiance et méfiance généralisée... Poursuivons cette analyse, en analysant quelques unes des victimes notables.
La 1ère vérité est que les dirigeants politiques sont tout autant perdus que les citoyens. Ils organisent réunions de crise sur réunions, pour tenter d'occuper la galerie et laisser penser qu'ils maitrisent la situation. Le franchissement des limites qui ouvrent sur le risque systémique sont franchies. Le durcissement du crédit s'accentue chaque jour.